30 octobre 2019
Les longs jours
Tout est vide et le vide est effrayant
qui dégouline sur moi de sa langue putride.
Noir noir noir et sans repos,
le froid me fige,
mon cerveau se dissout lentement.
Je ne suis plus personne.
Pourquoi conter les mondes intérieurs dévastés
à ceux qui ne connaissent que la plénitude de l'esprit, du corps.
Laissez moi seulement à mes étoiles éteintes,
danser avec le pire chaque seconde.
Ne plus rien vouloir, ne plus rien savoir,
Et pourtant j'ai besoin de joie.
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