17 novembre 2019
Perséphone
Au jour qui vient c'est le chaos qui oeuvre,
qui trouble mon esprit, impose l'inconséquence,
dévoile en toute raison le non-sens premier,
et fait des lendemains blessés de transparence.
Au creux de mon silence je retrouve un lieu vide,
où chaque seconde s'écoule oublieuse de toi
restent les plaies vivantes qui se meuvent doucement
comme émergent du passé les blessures les soleils.
A jamais renoncer aux contours alanguis
d'une vie dont ton absence, téméraire Coré
me permettrait de croire à la suite de l'histoire,
au printemps revenu je serai encore là.
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